La médiation animale en pratique, c'est quoi ?
Les séances peuvent être constituées d' « Activités-types », l'introduction d'un chien peut être en qualité d'animal de compagnie. Cependant, sa présence peut aussi s'associer aux soins et au toilettage, aux promenades, aux activités éducatives, à la rééducation fonctionnelle ou encore aux ateliers de mémoire. Ces activités permettent aux patients de devenir acteurs de leur soin plutôt que de simples bénéficiaires.
Les activités sont orientées selon des objectifs et peuvent intégrer des jeux divers, des activités physiques, des créations, des conversations, des temps de détente, de relaxation, de câlinothérapie, etc. ...
La médiation animale peut être un complément utile dans le cadre psychothérapeutique. En association avec le psychologue, le psychomotricien, le kinésithérapeute, l'orthophoniste, l'ergothérapeute, l'assistante sociale, l'éducateur spécialisé, l'infirmière, l'aide soignante, ... Dans ce contexte, l'animal est principalement considéré comme un facilitateur de médiation dans une approche psychothérapeutique.
Il peut être considéré comme partenaire d'une équipe soignante : Pour essayer d’améliorer les soins des résidents (lors de la toilette par exemple).
Sa présence trouve aussi son intérêt lors des rencontres avec certaines familles en situation de grande fragilité, ou lors de décès.
La médiation chez l'enfant
Pour les enfants éprouvant des difficultés scolaires, particulièrement en lecture, il est démontré que la médiation par le chien améliore :
- Le sentiment d'efficacité personnelle
- L'estime de soi dans le contexte scolaire
- Les compétences en lecture à haute voix
Dans un cadre éducatif extrascolaire, la médiation par l'animal responsabilise l'enfant, stimule son autonomie et l'empathie.
Il est également reconnu que la présence d'un animal peut apaiser les enfants souffrant d'autisme ou d'hyperactivité.
Le chien diminue le stress chez les enfants hospitalisés ou en convalescence à domicile.
De récentes recherches soutiennent l’hypothèse selon laquelle l’ocytocine est influencée par les interactions sociales entre les enfants et les chiens, mettant en évidence un rôle important pour les animaux de compagnie dans le développement de l’enfant.
D'autres recherches démontrent l'importance de la présence animalière dans l'accompagnement à la construction de l'identité de l'enfant.
La collaboration avec les psychomotriciens dans le contexte de pathologies telles que les troubles du spectre de l'autisme, par exemple, montre de très bons résultats pour la majorité des cas.
L'animal, en tant qu'école de la vie, permet d'aborder les notions de naissance, de mort et de sexualité. Ce qui est dissimulé chez l'homme se révèle chez l'animal.
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La médiation animale, la maladie d'Alzheimer et maladies apparentées
Dans le cadre de la maladie d'Alzheimer et maladies apparentées, la médiation par l'animal permet de stimuler la mémoire, réduire l'agitation et l'agressivité, améliore la concentration et entretien l'autonomie. La collaboration est possible avec le psychologue, le psychomotricien, l'orthophoniste, l'ergonomiste...
Dans le cadre d'Animopate, il s'agit aussi du bien-être du chien qui accompagne le patient souffrant d'une maladie d'Alzheimer ou similaire. Ces maladies sont difficiles à supporter pour les proches et souvent incompréhensibles pour l'animal. Le chien peut exprimer son désarroi par des comportements inappropriés, poussant de nombreuses familles à se séparer de lui. Cette séparation accélère généralement les symptômes de la maladie. Ce chien de famille apporte énormément au quotidien. Animopate vous aide à préserver la cohabitation en soutenant votre animal face à ces changements. (éducation, promenades, aménagement d'espace, de planning,....)
La médiation animal de façon générale
L'animal offre un soutien émotionnel : il ne porte pas de jugement, ne trahit jamais, et nous aime pour ce que nous sommes, non pour ce que nous devrions être. Il est un confident qui rassure par sa loyauté, sa disponibilité et sa capacité à écouter.
L'animal, à travers son comportement et son langage corporel, n'encombre pas la communication avec des messages verbaux mais favorise plutôt la concentration, l'observation et le calme, en faisant appel à l'intimité et à la sensorialité.
Le comportement de l'animal incite à la communication ; il facilite l'expression des émotions et des angoisses. L'animal nous confronte à l'altérité et à l'expérience d'une relation dépourvue des ambiguïtés humaines : unique et spontané, avec son propre univers (Umwelt), il introduit de l'imprévu et offre une flexibilité dans les échanges et les interactions.
L’animal stimule l’imaginaire, les processus cognitifs et la créativité ;
L'animal représente un attachement profond et nous confronte à l'expérience inévitable de la perte. Il offre aussi l'opportunité d'acquérir autonomie et indépendance, en apprenant à prendre soin de son compagnon. L'animal sert de médiateur entre les individus, qu'il s'agisse de familles, de voisins ou d'élèves.
La médiation animale et le bien-être psychologique
Dans le domaine de la psychologie, la médiation par l'animal contribue à renforcer la confiance en soi et en autrui, ainsi qu'à améliorer les capacités cognitives, motrices et sensorielles. Elle constitue également une source de sérénité favorisant une gestion plus efficace des émotions.
L'animal sert de dérivatif à l'anxiété et contribue à une sensation de sécurité affective.
Mais encore ... ?
La présence d'un chien facilite les échanges, permet l’ouverture vers l’extérieur, valorise les patients mais aussi son personnel soignant. Sa présence atténue le handicap en dirigeant les discussions davantage sur l’animal que sur la personne. Partenaire social intégré à la notion d’équipe, il favorise les échanges entre les membres du personnel soignant. Facteur de lien entre les différentes professions, il permet une meilleure connaissance des collègues et une meilleure compréhension du travail effectué par chacun. Ses interventions pluridisciplinaires permettent d’entrer davantage en communication, et de parler des résidents.
Il est important d'adapter les activités mentionnées précédemment en tenant compte de l'animal, du patient et des procédures dans le cas d'une institution. Dans toutes les circonstances, il est essentiel de ne pas contraindre l'interaction avec l'animal. Chaque individu (et chaque animal) peut ne pas être réceptif à cette approche. L'interaction entre le chien et les résidents doit toujours être supervisée par un superviseur attentif. Peu importe comment la médiation animale est envisagée au sein du service, elle doit être intégrée dans un projet bien structuré, basé sur une collecte de données détaillées : Qui fait quoi ? Où ? Quand ? Comment ? Combien ? et Pourquoi ? Définir un cadre et une méthodologie clairs est crucial pour assurer la solidité et la durabilité du projet.
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