Exemple de collaboration avec des professionnels de santé

Nous tenons à souligner que chacune de nos séances est personnalisée. Ce que nous présentons n'est qu'un exemple et pourrait ne pas correspondre précisément à votre situation.

Séance de médiation canine en collaboration avec un kinésithérapeute

À notre arrivée, un petit espace est mis à notre disposition. Nous commençons par cet endroit que nous nommerons "l'espace de décontamination". Là, une dizaine de minutes sont consacrées à des soins de toilettage de dernière minute, tels que le brossage complémentaire, le nettoyage d'appoint des pattes et des griffes, ainsi que des dents. Tout le matériel nécessaire est fourni par la zoothérapeute.

Le chien peut alors rencontrer le professionnel avec qui il va passer quelques minutes à se saluer, à s'habituer à l'environnement... Ils se sont déjà rencontrés lors d'un rendez-vous préalable et se connaissent. Le praticien décrit brièvement le programme de la séance et les objectifs à atteindre. Il précise ce qu'il attend du chien médiateur et les restrictions du patient. La zoothérapeute référente, quant à elle, explique l'état d'esprit du chien et ses propres limites du jour.

Après avoir recueilli les informations, nous procédons à un bref échange pour ajuster la séance selon les facteurs soulignés.

Le patient ayant donné son accord pour la médiation canine durant sa séance, la présence de l'animal ne le surprend pas.

Lorsque le patient arrive, la zoothérapeute se présente et demande si elle peut intervenir avec le chien pour la médiation. Elle invite ensuite le patient à se désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique avant de lui présenter l'animal, qu'il rencontre pour la première fois. Dans ces conditions, le chien et le patient ont quelques minutes pour faire connaissance avant de débuter la séance.Le patient s'installe et commence les exercices demandés, consistant à marcher entre des barres parallèles. Il a du mal à avancer seul, se plaint de sa condition et exprime des pensées défaitistes. Le kinésithérapeute fait alors signe à la zoothérapeute référente de laisser approcher le chien.

 La référente se place au bout des barres parallèles sans intervenir. Le chien s'approche du patient et le dépasse. Le patient essaie de rattraper le chien, mais celui-ci est trop rapide. Le kinésithérapeute fait un geste de la main vers la référente pour lui demander de ralentir. La référente donne l'ordre, le chien diminue sa vitesse et le patient peut alors marcher à son rythme à côté de lui.La présence du chien a permis au patient de réaliser plusieurs allers-retours sans se plaindre et en délaissant ses difficultés. Sa concentration sur le chien a facilité l'exécution de l'activité tout en réduisant sa perception de l'effort physique.

La référente n'a participé que pour communiquer avec le chien et lui distribuer des récompenses.

À la fin de la séance, le patient prend un moment pour offrir des friandises au chien et lui dire au revoir, puis il se frotte les mains avec du gel hydroalcoolique une fois de plus.

Le kinésithérapeute confirme les rendez-vous à venir et fournit les informations nécessaires pour préparer le chien à la prochaine séance, qui impliquera un enfant et de nouveaux exercices.

Le chien prend congé du praticien et retourne dans la salle de "décontamination" avant de s'en aller.

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